Les entreprises qui subissent des pertes financières en raison de coupures d’électricité recevront une compensation de Kenya Power si les règlements proposés par le régulateur de l’énergie sont adoptés.
Le projet de règlement sur l’approvisionnement en électricité publié mardi par l’Autorité de régulation de l’énergie et du pétrole (Epra) vise à contraindre le fournisseur d’électricité à indemniser les consommateurs pour les pertes financières, les dommages matériels, les blessures physiques et les décès dus aux pannes de courant.
Les pannes fréquentes dues à des pénuries d’approvisionnement et à une infrastructure vieillissante ont obligé la plupart des entreprises et des clients fortunés à disposer de générateurs de secours, actuellement, Kenya Power offre une compensation pour les blessures et les kits endommagés, mais n’indemnise pas les clients nationaux et commerciaux pour les pertes financières résultant du fait de se retrouver sans électricité.
Aujourd’hui, le Kenya cherche à adopter le modèle dans la plupart des pays européens qui exigent que les services publics compensent les utilisateurs dont les maisons et les entreprises sont coupées d’électricité pendant des périodes prolongées, cela mettra la pression sur Kenya Power, qui est aux prises avec des pertes et une dette croissante qui l’a vu faire défaut sur les cotisations des fournisseurs, en particulier les producteurs d’électricité comme KenGen.
«Un titulaire de permis est tenu de verser une indemnité appropriée à une personne si, en raison d’une défaillance, d’une mauvaise qualité ou d’une irrégularité de l’approvisionnement en électricité, la personne subit des dommages à ses biens, des pertes financières, des pertes de vie dues à la négligence ou à un manquement évitable de la part du titulaire de permis, à condition que la violation soit signalée par écrit dans les trente jours suivant la violation », précise le projet de règlement.
«Lorsqu’un titulaire de permis doit verser une indemnité à une personne, il doit, sous réserve de ces règlements, payer le montant spécifié, ou en nature, à la personne dans les trois mois suivant la détermination de la réclamation».