Le système des généraux a fait craquer la tête des Algériens avec des slogans que l’Algérie est toujours avec la cause palestinienne, mais en réalité, les généraux sont sont du côté d’Israël dans tout ce qu’ils font aux Palestiniens, et la preuve est que la police algérienne a empêché les rassemblements de solidarité avec la Palestine le vendredi 117eme du Hirak populaire dans la capitale et dans d’autres villes. L’intervention de la police était assez forte et largement exagérée en termes de taille et de force d’intervention et de coordination de la sécurité à travers le pays.
Outre, des centaines d’arrestations arbitraires ont été enregistrées dans au moins 22 Wilayas comme l’a cité des militants des droits de l’homme, et des témoins oculaires ont confirmé que la police s’est déployée massivement dans les rues et les places principales du centre de la capitale algérienne et a empêché tout rassemblement.
En effet, on demandait aux passants femmes et hommes de partir et de ne pas s’arrêter et un certain nombre de journalistes et de photographes ont été arrêtés et empêchés de couvrir les arrestations, parmi lesquels le journaliste Khaled Drareni, qui avait déjà été emprisonné pendant des mois, et la journaliste Kenza Khattou.
Le chef du parti Rassemblement pour la culture et la démocratie, Mohcine Belabbas, et le porte-parole du parti, Othmane Mazouz, ont également été arrêtés ainsi que le célèbre militant politique islamique Dr. Ahmed ben Muhammad.
Et après la prière du vendredi, tous les issus menant à la poste centrale et à Maurice Audin, fief du Hirak populaire dans la capitale, ont été fermés, tandis que les manifestants ont été empêchés de les atteindre et ceux qui ont insisté pour manifester ont été arrêtés.
Dans d’autres villes, la même scène s’est répétée, les marches ayant été avortées par la force et la détention massive depuis leur début, la police étant stationnée à proximité des mosquées, d’où sortent généralement les rassemblements du Hirak après la prière du vendredi, alors que les manifestations ont pris lieu avant la prière du vendredi pour éviter l’intervention de la police, comme cela s’est produit à Béjaïa et à Mila (est) où une marche de solidarité est sortie avec les drapeaux palestiniens et scandant des slogans soutenant le peuple palestinien au côté des slogans du Hirak, dont le premier était un État civil et non militaire, les drapeaux palestiniens étaient également fortement présents parmi les manifestants réprimés dans plusieurs villes.