Société

Filles kenyanes utilisant des boissons au cola et au citron pour éviter une grossesse

Les adolescentes utilisent du coca et du citron pour nettoyer leurs parties intimes après un rapport sexuel afin d’éviter de tomber enceinte. Ceci, malgré le fait qu’ils risquent leur santé reproductive, la fondatrice de Youth Changers Kenya, Mme Venoranda Rebecca, l’a révélé lors d’un webinaire sur la sauvegarde des enfants et des adolescents contre la violence organisé par Youth Agenda, le mois dernier.

Dans son travail, elle s’est engagée avec des filles qui avouent avoir utilisé des moyens plutôt dommageables pour éviter une grossesse.

«Certains vous diront que si j’ai des relations sexuelles et que je mets du citron ou du Coca dans mon vagin, je ne tomberai pas enceinte. Ils lavent les spermatozoïdes », dit-elle, «D’autres disent que si je reste sans avoir de relations sexuelles, je rouillerai ou ferai pousser des toiles d’araignée», a-t-elle ajouté.

Ce type de désinformation, a-t-elle dit, peut être corrigé en dispensant une éducation sexuelle adaptée à l’âge, elle a illustré les Pays-Bas où les enfants sont exposés à une éducation sexuelle et, à ce titre, la prévalence des grossesses chez les adolescentes est faible, le gouvernement néerlandais commence l’éducation sexuelle à l’école maternelle et l’a intégrée à tous les niveaux et dans toutes les matières scolaires. Selon la Planned Parenthood Federation of America, son taux de natalité chez les adolescentes est de 4,8 pour 1 000 naissances.

«Il est très important de comprendre que l’éducation sexuelle ne prédispose pas les jeunes à avoir des relations sexuelles, mais leur donne des informations sur leurs droits. Ils sont alors en mesure de prendre les bonnes décisions », a déclaré Mme Rebecca, le Kenya est l’un des 20 pays qui ont signé un engagement ministériel de 2013 sur l’éducation sexuelle complète et les services de santé sexuelle et reproductive pour les adolescents et les jeunes d’Afrique orientale et australe.

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La réunion ministérielle qui s’est tenue au Cap, en Afrique du Sud, a réuni les ministres de l’Éducation et de la Santé, cependant, la mise en œuvre de cet accord a été un défi majeur car les différentes parties prenantes, en particulier le clergé, ont des opinions radicales sur l’éducation sexuelle et l’accès aux services de santé reproductive.

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