Société

La pandémie COVID-19 alimente les motifs du conflit et de l’instabilité en Afrique

Le Secrétaire général des Nations Unies a appelé mercredi le Conseil de sécurité à ce que les femmes et les jeunes participent aux plans de l’Afrique pour se remettre de la pandémie Covid-19, qui alimente les facteurs qui alimentent les conflits sur le continent, les membres du Conseil de sécurité se sont réunis en session virtuelle pour examiner comment s’attaquer aux causes profondes des conflits tout en favorisant le relèvement post-pandémique en Afrique.

Le Secrétaire général de l’ONU a déclaré que de nombreuses sociétés et pays souffrent déjà d’un «environnement complexe de paix et de sécurité» et que des défis tels que les inégalités de longue date, la pauvreté, l’insécurité alimentaire et les perturbations climatiques augmentent les risques d’instabilité, «Un an après la propagation de la pandémie de Covid-19, alors que nous sommes confrontés à la perspective d’une reprise inégale, il est clair que la crise alimente nombre de ces facteurs de conflit et d’instabilité», a-t-il déclaré.

Il a noté que les groupes extrémistes violents en Afrique de l’Ouest et centrale et au Mozambique, y compris ceux liés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique, ont poursuivi et même intensifié leurs attaques contre les civils, créant des défis supplémentaires importants pour les sociétés et les gouvernements, le Secrétaire général a énuméré certaines des répercussions de la pandémie en Afrique, affirmant que la croissance économique avait ralenti, que les envois de fonds s’épuisaient et que les dettes augmentaient. Pendant ce temps, certains gouvernements ont également restreint l’espace civique tandis que les discours de haine, les discours de division et la désinformation s’intensifiaient parallèlement au nombre de cas.

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Le Secrétaire général a exhorté «les États Membres à faire des efforts proactifs pour inclure les femmes et les jeunes dans l’élaboration des plans de relèvement post-pandémie», il a ajouté: << Garantir l’égalité des chances, la protection sociale, l’accès aux ressources et aux services, et une participation complète et significative à la prise de décisions ne sont pas seulement des obligations morales et juridiques. C’est une condition nécessaire pour que les pays sortent du piège des conflits et marcher régulièrement sur la voie de la paix et du développement durable ».

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