Mercredi, l’armée soudanaise a nié la validité des informations circulant sur la survenue d’affrontements militaires entre les forces armées soudanaises et éthiopiennes dans la zone frontalière de Basandeh, dans un communiqué, l’armée soudanaise a déclaré: «Des informations se sont répandues dans certains médias indiquant des affrontements militaires dans la région de Basinda, à la frontière orientale. Nous assurons à tous que les conditions sont calmes et qu’aucun affrontement n’a lieu, et que les forces armées déployées à l’intérieur du Soudan. les frontières effectuent leur travail régulièrement sans être exposées à des hostilités».
Auparavant, des articles de presse ont indiqué que des affrontements avec des armes lourdes avaient eu lieu entre les forces armées soudanaises et éthiopiennes dans la zone frontalière de Basandeh.
Cela intervient à un moment où les médias rapportent aujourd’hui que les manœuvres des «Protecteurs du Nil» ont été lancées au Soudan entre les armées égyptienne et soudanaise, avec la participation des forces terrestres, aériennes et maritimes, selon le journal Al-Sudani, les exercices se poursuivront jusqu’au 31 mai dans la région d’Umm Siala à Omdurman.
Dans des déclarations à « Spoutnik » samedi dernier, le conseiller médiatique du commandant en chef des forces armées soudanaises, Al-Taher Abu Hajjah, a déclaré: « Ces manœuvres et exercices visent à faire face aux menaces à la sécurité qui pèsent ou menacent la sécurité nationale. des deux pays », les relations soudano-éthiopiennes connaissent des tensions, dans le contexte du redéploiement de l’armée soudanaise dans la zone frontalière d’Al-Fashaqa en novembre dernier, et de son annonce par la suite de la récupération de 95% des terres fertiles qui étaient sous le contrôle de Agriculteurs et militants éthiopiens.
Les relations sont encore tendues par le différend sur le barrage de la Renaissance éthiopien entre l’Éthiopie d’une part et l’Égypte et le Soudan d’autre part, alors que les deux pays arabes demandent à parvenir à un accord pour remplir et exploiter le barrage, tandis qu’Addis-Abeba insiste sur le remplissage et fonctionnant même si aucun accord n’est trouvé.