Politique

Berlin admet et s’excuse: les crimes de l’occupation allemande contre le peuple namibien sont un génocide

L’Allemagne a officiellement reconnu que les crimes commis par l’occupation allemande il y a plus de 100 ans contre les habitants de Herero et Nama en Namibie étaient un génocide et a décidé de présenter des excuses et de payer de l’argent pour soutenir les générations suivantes de victimes.

Les délégations des deux pays étaient auparavant parvenues à un accord sur la publication d’une déclaration politique qui serait approuvée par les deux gouvernements, et l’accord est intervenu après des négociations qui ont duré 6 ans, l’Empire allemand – qui était connu sous le nom de « Reich allemand » – a colonisé la Namibie de 1884 à 1915, et à cette époque, deux soulèvements de la population de Herero et ils ont dormi d’une manière brutale, que les responsables allemands considéraient comme des actes de génocide.

Les historiens disent qu’environ 65 000 tribus Herero (au nombre de 80 000) et au moins 10 000 des tribus Nama (au nombre de 20 000) ont péri en conséquence, dans le cadre de l’accord, le gouvernement allemand est obligé de reconnaître que tuer des dizaines de milliers de personnes dans l’ancienne colonie du sud-ouest de l’Afrique est, selon les définitions actuelles, un génocide.

Le président allemand Frank-Walter Steinmeier devrait soumettre une demande au peuple namibien d’accepter les excuses de l’Allemagne, lors d’une cérémonie officielle au Parlement namibien, les fonds du programme de subventions seront principalement utilisés pour des projets dans les régions de Herero et Nama, qui sont liés à la réforme agraire, à l’agriculture, aux infrastructures agricoles, à l’approvisionnement en eau et à l’enseignement professionnel.

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La reconnaissance allemande intervient un jour après que le président français Emmanuel Macron a reconnu la responsabilité de son pays dans le génocide au Rwanda en 1994.

Cependant, le discours prononcé par Macron lors de sa visite dans la capitale rwandaise Kigali jeudi ne portait pas d’excuses claires pour les tragédies qui ont coûté la vie à près d’un million de personnes, le président français ayant souligné que son pays n’était pas « complice ».

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