Dans la foule des manifestations et au milieu de ces crises et au temps des guerres médiatiques contre la conscience du peuple algérien et avec les multiples variables, on peut lire en consultant au hasard les titres de la presses des généraux pour découvrir que les manifestations et leurs revendications ont été marginalisées et ne font pas partie des titres, malgré leur importance dans le pays. En retour, les medias se sont concentrés sur les conflits au Mali et en Libye et ont créé des héroïsmes simulés sous des titres résonnants, comme par exemple, « Le général Saîd Chengriha possède les clés du conflit libyen et malien !!! », « Le président Tebboune redonne à l’Algérie sa grande position !!! », Bien que l’Algérie ayant soixante ans toutes pleins de problèmes, partant des coups d’État contre les résistants à la décennie noire …
Tout au long des mois de manifestations, les cercles de pouvoir et de décision en Algérie ont travaillé pour mettre pleinement en œuvre les conseils de Noam Chomsky qui a dit que : « en distrayant le peuple et en orientant l’opinion publique vers des problèmes marginaux circonstanciels et en les transformant en un centre d’attention populaire, et où les échassiers pataugeaient au point de vulgarité parfois ».
Ici, vous vous dites en vous demandant, vivons-nous maintenant à une époque antérieure ou postérieure à la naissance du Christ? La mentalité de troupeau est-elle toujours présente en Algérie … Oui, une grande déception à voir des sujets qui ne sont pas censés être dominants ici et ne sont pas censés être au centre des questions des jeunes, puisque vous deviniez des questions d’un niveau beaucoup plus élevé et plus conscient de cela, discuter de la façon dont nous pouvons faire tomber le système corrompu des généraux par exemple.
En revanche, vous êtes surpris lorsque vous continuez à parcourir les journaux des généraux et à regarder leurs chaînes à la recherche d’un paragraphe parlant des manifestations, et vous ne voyez rien de tout cela, juste parlant des questions de criminalité et d’immoralité que la jeunesse algérienne admire. C’est pourquoi si les jeunes et les étudiants en particulier ne quittaient pas le cercle de mentalité de troupeau, les généraux, via les médias, éteindront la flamme des manifestations.