Politique

Fermeture définitive du bureau des Nations Unies au Burundi

Le bureau de l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le Burundi a été définitivement fermé lundi, a indiqué une source diplomatique, après six ans au cours desquels il a cherché à aider à résoudre la violente crise électorale de 2015 dans ce pays africain de la région des Grands Lacs, l’autre bureau des Nations Unies en charge des droits de l’homme au Burundi a été fermé en février 2020, à la demande urgente du gouvernement burundais, qui a expliqué sa position en « ramenant la stabilité » au pays.

L’ancien responsable du bureau des Nations Unies au Burundi, Huang Chia, a confirmé qu’il s’agissait – cette fois – d’une décision coordonnée.

La décision s’appuie sur l’amélioration de la situation sécuritaire et les progrès réalisés par le Burundi dans divers domaines, les efforts futurs des Nations Unies se concentreront sur le développement social et économique du Burundi, en étroite coordination avec les partenaires internationaux et régionaux.

Commentant cette démarche, le président burundais Evariste Ndayishimi, dans un tweet sur Twitter, a remercié les Nations unies d’avoir compris que « les burundais ne sont plus des enfants pris en main pour leur apprendre à marcher», de son côté, le chef de la diplomatie burundaise, Albert Shinjiro, s’est dit satisfait de la « dignité retrouvée » par son pays dans les enceintes internationales.

« Après le retrait du Burundi de l’agenda politique du Conseil de sécurité des Nations Unies et du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, et le retrait des observateurs militaires et des droits de l’homme de l’Union africaine, c’est au tour du Bureau du Envoyé du Secrétaire général des Nations Unies pour nous quitter », a tweeté Shinjiro, il est à noter cependant qu’un dossier relatif aux « présumés génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité » au Burundi est toujours pendant au niveau de la Cour pénale internationale.

  Pendant que les Algériens défèquent sur les plages, la seule préoccupation du régime algérien est de créer des problèmes dans les pays voisins

 

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