Société

Plus de 90 % des habitants du Tigré en Éthiopie ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence, selon l’ONU

Plus de 90 pour cent des habitants de la région du Tigré, déchirée par la guerre, ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence, ont déclaré mardi les Nations Unies, alors qu’elles appelaient à plus de 200 millions de dollars pour intensifier leur intervention, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies s’est inquiété du fait que le conflit avait provoqué une augmentation des niveaux de faim qui étaient déjà élevés dans le Tigré.

« Un total de 5,2 millions de personnes, soit 91 pour cent de la population du Tigré, ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence en raison du conflit », a déclaré le porte-parole du PAM Tomson Phiri aux journalistes à Genève, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, lauréat du prix Nobel de la paix 2019, a envoyé des troupes dans la région du nord en novembre pour arrêter et désarmer les dirigeants du Front populaire de libération du Tigré, l’ancien parti au pouvoir de la région, il a déclaré que cette décision était intervenue en réponse aux attaques du TPLF contre les camps de l’armée fédérale.

Bien qu’il ait juré que le conflit serait bref, plus de six mois plus tard, les combats se poursuivent, les rapports d’atrocités se multiplient et de nombreux dirigeants mettent en garde contre une catastrophe humanitaire potentielle, « Le PAM demande 203 millions de dollars pour continuer à intensifier sa réponse au Tigré afin de sauver des vies et des moyens de subsistance jusqu’à la fin de l’année, la semaine dernière, un haut responsable de l’ONU a averti le Conseil de sécurité de l’ONU que des mesures urgentes étaient nécessaires pour éviter la famine au Tigré, dans un briefing vu par l’AFP.

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« Il existe un risque sérieux de famine si l’aide n’est pas renforcée au cours des deux prochains mois », a écrit Mark Lowcock, le principal coordinateur des secours d’urgence de l’ONU, il a estimé que « plus de 90 pour cent de la récolte a été perdue à cause du pillage, des incendies ou d’autres destructions, et que 80 pour cent du bétail de la région a été pillé ou abattu».

 

 

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