Politique

Le Soudan appelle le Conseil de sécurité à tenir une session pour discuter du différend sur le barrage de la Renaissance

La ministre soudanaise des Affaires étrangères, Maryam Al-Sadiq, a appelé le Conseil de sécurité à tenir une session dès que possible pour discuter de l’évolution du différend sur le barrage Grand Ethiopian Renaissance et de son impact sur la sûreté et la sécurité de millions de personnes vivant sur les rives du Nil Bleu et du Nil principal au Soudan, en Égypte et en Éthiopie.

Dans une lettre qu’elle a adressée au Président du Conseil de sécurité des Nations Unies, elle a appelé toutes les parties à exhorter toutes les parties à respecter leurs obligations en vertu du droit international et à s’abstenir de prendre des mesures unilatérales, et en particulier à demander à l’Éthiopie d’arrêter unilatéralement remplissage du barrage de la Renaissance, ce qui aggrave le conflit et constitue une menace pour la paix et la sécurité régionales et internationales.

Le message du ministre soudanais des Affaires étrangères, Dr. Maryam Al-Sadiq, le Conseil de sécurité de l’ONU, appelle toutes les parties à rechercher une médiation ou tout autre moyen pacifique approprié pour résoudre les différends afin de résoudre les questions en suspens dans les négociations sur le barrage Renaissance, elle a appelé les Nations Unies, l’Union africaine et toutes les organisations internationales et régionales à aider à faire avancer les négociations du Grand Ethiopian Renaissance Dam en faisant leurs bons offices et leurs efforts de médiation pour résoudre ce différend.

Maryam Al-Sadiq a exprimé la profonde préoccupation et le regret du Soudan que l’Éthiopie ait procédé au remplissage unilatéral du barrage de la Renaissance pour la deuxième fois, exposant ainsi la vie, la sécurité et les moyens de subsistance de millions de Soudanais à de graves dangers, la lettre détaille les efforts inlassables et sincères déployés par le Soudan pour parvenir à un accord juridique contraignant à travers le processus de négociation parrainé par l’Union africaine pendant une année entière, et comment ces efforts ont abouti à une impasse en raison de l’intransigeance de l’Éthiopie et du manque de volonté politique nécessaire pour parvenir à un accord tenant compte des intérêts et des préoccupations de toutes les parties.

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