Politique

L’opposition burkinabè suspend sa participation au dialogue politique national

L’opposition politique au Burkina Faso a annoncé la suspension de sa participation au dialogue politique national et l’organisation d’une série de manifestations les 3 et 4 juillet sur tout le territoire national pour protester contre la dégradation de la situation sécuritaire et exiger des mesures fortes pour une meilleure protection. pour les citoyens du Burkina Faso.

C’est venu dans une déclaration à la presse faite par le chef de l’opposition burkinabé, Edi Komboego, entouré de chefs et de responsables des partis politiques d’opposition au Burkina Faso, la suspension de la participation de l’opposition au dialogue intervient après que l’autorité a refusé d’accepter la demande de démission du Premier ministre et du ministre de la Défense soumise par l’opposition lors de la première session du dialogue politique qui s’est achevée samedi dernier.

Kombogo a souligné que le Burkina Faso a subi des « attaques barbares » à plusieurs reprises depuis 2015, causant la mort de nombreux civils et militaires, le déplacement de nombreuses personnes et l’absence de l’État dans plusieurs régions du pays après leur passage sous la tutelle. contrôle des forces terroristes, le chef de l’opposition a ajouté que le pays a enregistré environ 595 attaques terroristes, plus de 1 500 morts, des milliers de blessés et environ 1,5 million de personnes déplacées au cours des cinq dernières années.

Il a souligné que cette « situation tragique » imposée au Burkina Faso dénote « l’incapacité du gouvernement à trouver des solutions pour la sécurité des Burkinabés ». L’opposition a également salué les différents rassemblements de protestation organisés par la population pour dénoncer la dégradation de la situation sécuritaire.

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