Samedi, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a demandé que les assassins de trois travailleurs humanitaires de l’organisation « Médecins sans frontières » dans la province éthiopienne du Tigré soient retrouvés et sévèrement punis.
Cela est venu dans un communiqué publié par Stéphane Dujarric, porte-parole de Guterres, dont l’agence Anadolu a reçu une copie, Guterres a exprimé, selon le communiqué, son « profond choc face à leur assassinat », soulignant que ce qui s’est passé était « totalement inacceptable, et une horrible violation du droit international humanitaire (…) les auteurs doivent être trouvés et sévèrement punis », « Nous sommes avec nos partenaires humanitaires qui risquent leur vie pour apporter protection et secours à la population du Tigré », a-t-il ajouté.
Et vendredi, « Médecins sans frontières » a annoncé, dans un communiqué, le meurtre de 3 de ses employés travaillant au Tigré, et « leurs corps ont été retrouvés à quelques mètres de leur voiture, dans laquelle ils circulaient hier ».
Il est à noter que « Médecins sans frontières » est une organisation humanitaire internationale qui fournit des soins médicaux de haute qualité aux personnes touchées par les crises, la région éthiopienne connaît des troubles sécuritaires depuis le 4 novembre dernier, lorsque des affrontements ont éclaté entre l’armée et le Front populaire de libération du Tigré, avant qu’Addis-Abeba n’annonce, le 28 du même mois, la fin d’une opération de « maintien de l’ordre » pour contrôler le toute la région, malgré l’arrivée de rapports faisant état de violations continues des droits humains dans la région jusqu’à aujourd’hui.