Politique

Conseil de sécurité: nous ne pouvons pas résoudre le différend sur le barrage de la Renaissance

Cela s’est produit lors d’une conférence de presse du représentant de la France à l’ONU, Nicolas de Rivière, à l’occasion de l’accession de son pays à la présidence tournante du Conseil de sécurité, en juillet dernier, le responsable français a déclaré: « Le Conseil tiendra une session jeudi prochain sur le barrage de la Renaissance, et certains ministres des Affaires étrangères pourraient y participer en plus des trois pays ».

Concernant le deuxième remplissage du barrage, il a ajouté : « Le Conseil de sécurité ne pourra pas résoudre ce problème, et il a ajouté : « Ce dossier est entre l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie, et ces trois pays devraient se parler et parvenir à des arrangements logistiques concernant la coopération et la participation aux quotas d’eau », il a poursuivi : « Franchement, je ne pense pas que le Conseil de sécurité ait l’expertise logistique pour décider de la quantité d’eau qui doit aller à l’Égypte ou au Soudan (…) Cette question dépasse la portée et la capacité du Conseil de sécurité.

Il a ajouté : « Ce que le Conseil de sécurité peut faire au sujet du barrage de la Renaissance, c’est d’inviter les trois pays à la table du conseil pour exprimer leurs préoccupations, et bien sûr certaines de ces préoccupations sont légitimes », mardi, l’Egypte a annoncé avoir transmis le dossier relatif au barrage aux Nations unies, tandis que son ministre des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a déclaré samedi avoir pris des contacts pour tenir une session du Conseil de sécurité sur le sujet.

Addis-Abeba insiste sur la mise en œuvre d’un deuxième remplissage du barrage en eau, en juillet et août prochains, même si elle n’est pas parvenue à un accord à ce sujet, et affirme qu’elle ne vise pas à nuire à Khartoum et au Caire, et que est de produire de l’électricité à des fins de développement, alors que Le Caire insiste pour parvenir d’abord à un accord tripartite sur le remplissage et l’exploitation du barrage pour assurer le flux continu de sa part annuelle des eaux du Nil, Khartoum a montré il y a quelques jours une volonté conditionnelle d’accepter une proposition d' »accord partiel » de l’Éthiopie sur le deuxième remplissage du barrage.

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