Economie

Le Kenya risque de perdre 48 milliards de shillings du Fonds mondial à cause de Kemsa Graft

Le Fonds mondial affirme que le Kenya risque de perdre 48 milliards de shillings si les allégations de corruption à la Kenya Medical Supplies Authority (Kemsa) ne sont pas achevées et si des modifications sont apportées pour assurer la transparence, le Fonds mobilise et investit de l’argent pour accélérer la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en tant qu’épidémies.

La Commission d’éthique et de lutte contre la corruption a commencé à enquêter l’année dernière sur les allégations de corruption à Kemsa concernant l’achat et la fourniture d’équipements Covid-19. L’agence a cité une « dépense irrégulière » de 7,8 milliards de shillings, le Fonds et le gouvernement kenyan ont signé une nouvelle subvention de 48 milliards de shillings visant à renforcer la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme dans le pays, s’exprimant lors de la cérémonie de signature, le chef de la division de la gestion des subventions du Fonds, Mark Edington, a déclaré qu’un audit était en cours qui conseillera les décisions futures sur le déblocage des subventions au Kenya. L’audit est mené par le Bureau de l’Inspecteur général (OIG) du Fonds mondial.

Le Fonds mondial est conscient des allégations de corruption à Kemsa, a-t-il déclaré, et souhaite un engagement de toutes les parties prenantes que les problèmes de gestion, de transparence et de responsabilité de Kemsa sont examinés.

« Nous attendons avec impatience le soutien des honorables secrétaires du Cabinet du Trésor et du ministère de la Santé, ainsi que du conseil d’administration de Kemsa, pour travailler avec le BIG afin de résoudre les problèmes qui surviennent au cours de l’audit en cours, car les décisions futures du Fonds seront fortement conclusions et recommandations découlant de l’audit », a déclaré M. Edington.

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Il a souligné les exigences qui doivent être satisfaites pour que le Kenya continue à recevoir des subventions. Il s’agit notamment de Kemsa qui termine la mise en œuvre des réformes afin qu’elle puisse intervenir d’urgence, notamment pour remédier aux récentes interruptions de l’approvisionnement en médicaments essentiels contre le VIH.

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