Politique

Soudan : nous ne nous reposerons pas tant qu’un accord contraignant n’aura pas été conclu sur le barrage de la Renaissance

Le Soudan a affirmé qu’il n’aura de cesse de parvenir à un accord juridique contraignant sur le barrage de la Renaissance éthiopienne.

Cela est venu dans une vidéo publiée par le ministère de l’Irrigation et des Ressources en eau, sur sa page Facebook, par l’autorité technique adjointe pour les ressources en eau au ministère de l’Irrigation, Hassan Abu Al-Bishr.

Abu al-Bishr a déclaré : « Le Soudan doit conclure un accord juridique et contraignant avec l’Éthiopie concernant le remplissage, l’exploitation et la gestion du barrage de la Renaissance, car sans accord, les avantages du barrage pourraient se transformer en de très gros inconvénients affectant la population sur la rive du Nil », il a ajouté : « Nous ne nous reposerons pas du tout à moins que nous parvenions à un accord juridique et contraignant avec l’Éthiopie ainsi qu’avec l’Égypte » concernant la crise des barrages, il a expliqué que l’accord contraignant rend les ressources en eau gérées de manière fluide et sûre, devenant ainsi un véritable noyau de coopération entre les trois pays.

Samedi, le ministre de l’Irrigation et des Ressources en eau, Yasser Abbas, a appelé à la reprise des pourparlers sur le barrage de la Renaissance.

Et jeudi, le Conseil de sécurité a tenu une session sur le différend du barrage « Renaissance », le deuxième du genre après la première l’année dernière, pour sortir de l’impasse des négociations entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan, cependant, le Conseil n’a rendu aucune décision concernant le projet de résolution arabe, qui appelle à la poursuite des négociations entre les trois pays pendant une période de 6 mois afin de parvenir à un accord sur les règles de remplissage et d’exploitation du barrage, le Conseil a renvoyé la question du barrage « Renaissance » à l’Union africaine, appelant les trois pays à poursuivre sur la voie des négociations, sans préciser de délai, comme l’ont demandé l’Egypte et le Soudan, le 5 juillet dernier, l’Éthiopie a notifié aux deux pays en aval du Nil, l’Égypte et le Soudan, d’entamer le processus d’un deuxième remplissage du barrage en eau, sans parvenir à un accord tripartite, ce que le Caire et Khartoum ont rejeté, comme mesure unilatérale.

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