Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi a déclaré que compromettre la sécurité nationale de l’Egypte est une ligne rouge qui ne peut être franchie, qu’il le veuille ou non, dans un discours prononcé ce soir, El-Sisi a souligné que pratiquer la sagesse et la délinquance pour la paix « ne signifie pas que nous permettrons à quiconque de nuire aux capacités de notre pays, « Nous n’essayons pas d’exporter des illusions et nous ne voulons pas chatouiller les sentiments du peuple, et la préoccupation des Égyptiens concernant l’eau est légitime », a déclaré Sissi, ajoutant : « Nous avons dit à l’Éthiopie que nous sommes prêts à coopérer avec vous sur l’électricité et d’une manière qui contribue au développement et à la prospérité de votre peuple ».
El-Sisi a ajouté que Le Caire a demandé à l’Éthiopie un accord juridique réglementant les droits sur l’eau et l’exploitation du barrage Renaissance, et que le gouvernement s’oriente toujours dans cette direction, et a souligné que l’Égypte ne cherche pas à menacer ou à s’ingérer dans les affaires de pays, et que ce qu’il veut, c’est la coopération des autres, dans ce contexte, Sissi a expliqué que le mouvement égyptien au Conseil de sécurité est venu dans le but de placer la crise du barrage de la Renaissance à l’ordre du jour de la communauté internationale, appelant les « frères » en Éthiopie et au Soudan à conclure un accord juridique contraignant, et pour rester à l’écart de la menace.
Dans le cadre de la démarche visant à économiser l’eau, Sissi a déclaré que son pays prenait des mesures pour économiser l’eau à l’intérieur, le gouvernement ayant alloué 60 milliards de livres pour un projet de revêtement des canaux afin de conserver l’eau en vue de l’avenir.
Auparavant, le ministre d’État éthiopien aux Affaires étrangères, Radwan Hussein, a estimé que son pays est actuellement confronté à un défi représenté par un harcèlement croissant dans plusieurs dossiers, dont le barrage de la Renaissance, la frontière et la région du Tigré. Pendant ce temps, le Soudan a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à assumer ses responsabilités et à faire pression pour un accord contraignant sur le barrage.