Politique

L’Egypte et la République démocratique du Congo discutent de la crise du barrage « Renaissance »

Le ministre égyptien des Ressources en eau et de l’Irrigation, Mohamed Abdel-Aty, s’est entretenu vendredi avec le Premier ministre de la République démocratique du Congo, Michael Leconde, des développements de la crise du barrage de la Renaissance éthiopienne.

Cela s’est produit lors de leur rencontre dans la capitale congolaise, Kinshasa, selon un communiqué du ministère égyptien des Ressources en eau et de l’Irrigation.

Le ministre égyptien a déclaré que son pays « souhaite achever les négociations sur le barrage de la Renaissance, pour parvenir à un accord juridique juste et contraignant pour tous qui réponde aux aspirations de tous les pays en développement », il a ajouté : « L’Egypte et le Soudan n’accepteront pas la décision unilatérale de remplir et d’exploiter le barrage éthiopien », il a expliqué que l’Égypte et le Soudan ont demandé la participation des parties internationales dirigées par la République démocratique du Congo (qui préside l’Union africaine), comme les États-Unis, l’Union européenne et les Nations Unies, pour soutenir efficacement la méthodologie de négociation, notamment avec les négociations atteignant un stade de stagnation du fait de l’intransigeance éthiopienne.

Jeudi, le ministre égyptien des Ressources en eau et de l’Irrigation est arrivé en République démocratique du Congo, en visite officielle d’une durée illimitée, pour renforcer la coopération conjointe dans les domaines de la gestion de l’eau, l’Egypte et le Soudan échangent des accusations avec l’Ethiopie d’être responsables de l’échec des négociations sur le barrage parrainé par l’Union africaine pendant des mois, dans le cadre d’un processus de négociation qui a commencé il y a environ 10 ans.

  Il y a plus d'un mois, la famille du président déchu du Niger confirmait la perte de contact avec lui

Addis-Abeba insiste sur la mise en œuvre d’un deuxième remplissage en eau du barrage « Renaissance », en juillet et en août prochain, même si elle n’est pas parvenue à un accord sur le remplissage et l’exploitation du barrage qu’elle construit sur le Nil Bleu, le principal affluent de la Nil, alors que l’Égypte et le Soudan se sont engagés à conclure d’abord un accord tripartite contraignant, à préserver l’intégrité de leurs installations d’approvisionnement en eau et à assurer le débit continu de leur part annuelle de l’eau du Nil, qui est respectivement de 55,5 milliards de mètres cubes et 18,5 milliards de mètres cubes .

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