Société

Le Soudan met en garde ses citoyens contre une augmentation attendue des eaux suite aux pluies en Éthiopie

Dimanche, le ministère soudanais de l’Irrigation a appelé les habitants des deux rives du Nil Bleu à prendre des précautions en raison d’une augmentation attendue des eaux du Nil à la suite de fortes pluies sur le plateau éthiopien, le ministère a déclaré dans un communiqué qu' »il y a une augmentation attendue des importations d’eaux du Nil bleu en raison des fortes pluies sur le plateau éthiopien », selon ce qui a été rapporté par l’agence de presse officielle soudanaise.

Il a ajouté : « Il y aura une augmentation progressive des eaux du Nil Bleu au sud du réservoir de Roseires (sur le Nil Bleu près du barrage Grand Ethiopian Renaissance) et au nord jusqu’à la capitale, Khartoum.

Selon l’agence officielle, le ministère a appelé les citoyens vivant des deux côtés du Nil Bleu à « faire preuve de prudence et de prudence afin de préserver les vies et les biens », et samedi, le Soudan a annoncé avoir stocké 1,6 milliard de mètres cubes d’eau pour sécuriser les niveaux du Nil et du Nil blanc, en prévision du deuxième remplissage du barrage de la Renaissance éthiopienne.

L’Egypte et le Soudan échangent des accusations avec l’Ethiopie d’être responsables de l’échec des négociations sur le barrage parrainé par l’Union africaine pendant des mois, dans le cadre d’un processus de négociation qui a commencé il y a environ 10 ans, Addis-Abeba insiste sur la mise en œuvre d’un deuxième remplissage en eau du « barrage de la Renaissance », en juillet et en août prochain, même si elle ne parvient pas à un accord sur le remplissage et l’exploitation du barrage qu’elle construit sur le Nil Bleu, le principal affluent de la Nil.

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Alors que l’Égypte et le Soudan s’engagent à conclure d’abord un accord tripartite contraignant, afin de préserver l’intégrité de leurs installations d’approvisionnement en eau et d’assurer le flux continu de leur part annuelle d’eau du Nil, qui est respectivement de 55,5 milliards de mètres cubes et 18,5 milliards, le 8 juillet, le Conseil de sécurité de l’ONU a conclu qu’il était nécessaire de renégocier intensivement le « Barrage de la Renaissance », sous les auspices de l’Union africaine, afin de signer un accord juridique contraignant qui réponde aux besoins des trois pays.

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