Politique

La mauvaise gestion de la crise du Covid fragilise encore plus le gouvernement tunisien

Le limogeage du ministre tunisien de la Santé au plus fort de l’épidémie de Covid fragilise le gouvernement du Premier ministre Hicham Mechichi, déjà critiqué pour sa gestion de la crise épidémique, Al-Mashisi a justifié le limogeage du ministre de la Santé Fawzi Mahdi, dans un discours qu’il a prononcé à l’issue d’une rencontre avec de hauts responsables du ministère de la Santé mardi soir, dans lequel il a déclaré : « Je ne peux plus reconnaître le ministère de la Santé. Chaque jour nous assistons à un problème différent concernant la gestion de la crise du Covid ».
Il a critiqué la décision du ministre d’ouvrir des centres de vaccination pour tous les adultes pendant la fête de l’Aïd al-Adha à titre exceptionnel, ce qui a conduit mardi à la formation de longues files d’attente de personnes et au chaos devant les centres qui n’en ont ouvert qu’un nombre limité, lors du premier jour de la fête de l’Aïd, des milliers de jeunes ont pu se faire vacciner, après qu’il ait été limité aux adultes de 50 ans et plus et à certaines professions classées prioritaires, mais le nombre de doses allouées à la campagne exceptionnelle était très limité.
Al-Mashishi a estimé que la mesure prise par le ministre de la Santé était « improvisée », « populiste » et « criminelle », annonçant l’annulation de la deuxième journée de la campagne de vaccination ouverte, mais le désaveu du Premier ministre reflète l’absence de une stratégie pour freiner la propagation rapide de l’épidémie ces dernières semaines, qui menace de se noyer Le système de santé est épuisé en raison du manque d’approvisionnement en oxygène, du manque de lits dans les unités de récupération et de la faiblesse de nombreux personnels de santé.
La Tunisie enregistre l’un des taux de mortalité dus au virus les plus élevés au monde, avec environ 18 000 décès sur 12 millions de personnes. Au cours des sept derniers jours, le pays a signalé un taux de 1,4 décès pour 100 000 habitants, le deuxième pire taux après la Namibie, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles de mercredi.

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