Mark Semango, un producteur de bananes dans la vallée de Hundi, à 309 km (192 miles) à l’est de Harare, au Zimbabwe, vend ses produits à Mbari Musica, le plus grand marché de fruits et légumes de la capitale, Simango rentre chez lui après avoir vendu ses bananes, dont il gagne au moins 250 $ par semaine, mais ses bénéfices ont récemment commencé à baisser en raison du refus des trafiquants de devises illégaux de traiter les billets locaux de 10 $ qu’il recevait de ses clients, les cambistes illégaux à Mubari exigent plus de dollars locaux pour chaque dollar américain s’ils négocient des billets de 10 dollars locaux.
Ces revendications signifient une baisse de la monnaie locale et des indications de la naissance d’un marché noir, en tant que producteur de fruits, Semango ne peut pas refuser les pièces des détenteurs du billet de 10 $, bien que lorsqu’il les échange contre des dollars américains, elles soient rejetées, ou plus d’argent soit exigé en retour, dans une interview avec l’agence Anadolu, Semango a déclaré que cela avait commencé il y a environ deux semaines, lorsque la Banque de réserve du Zimbabwe a introduit localement les nouveaux billets de 50 dollars, il a ajouté : « Pour moi, en tant qu’agriculteur, je me sentais à l’aise… Cependant, lorsque j’ai décidé de changer mon argent en dollars américains, le caissier m’a informé qu’ils n’acceptaient plus la monnaie locale de 10 $ », il a ajouté qu’il devait payer des dollars supplémentaires pour obtenir le montant qu’il voulait en dollars américains, ce qui signifiait que ses revenus allaient baisser.
Aiwalin Chiwa, une autre agricultrice, a fait face à des défis similaires avec la dénomination de 10 $ et a décidé de ne pas l’accepter ou d’ajouter le coût de son acceptation à ses clients, « Quand j’apporte les bananes au marché, je fixe une certaine somme d’argent en dividendes par chargement », a déclaré Chiwa. « Mais maintenant, lorsque j’accepte le billet de 10 $, mes revenus sont réduits, cela ne fonctionne plus pour moi. Donc, j’ai dû changer aussi », ces agriculteurs gagnent de l’argent pour des choses comme les engrais, les semences, les pesticides et le transport, qui peuvent être obtenus avec des dollars américains.
