Vendredi, un rapport de l’ONU a mis en garde contre un taux élevé de faim dans 23 pays, dont 4 pays arabes, à savoir le Liban, la Syrie, le Yémen et la Somalie, en raison des conflits, de la pandémie de Corona et du changement climatique, le rapport, publié par le Programme alimentaire mondial et l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), s’attend à ce que « le conflit et les répercussions économiques de la pandémie de Corona et de la crise climatique conduiront à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë dans 23 points chauds de la faim au cours de les quatre prochains mois ».
« La grande majorité de ceux qui sont au bord du gouffre sont des agriculteurs, et nous devons faire tout notre possible pour les aider à reprendre eux-mêmes la production alimentaire », a déclaré le rapport citant le directeur général de la FAO, Qu Dongyu, c’est « pour que les familles puissent revenir à l’autosuffisance et ne pas compter uniquement sur l’aide pour survivre », a-t-il expliqué, « Y parvenir est difficile sans un financement adéquat, car sans ce soutien, les besoins humanitaires continueront d’augmenter », a-t-il souligné.
Pour sa part, David Beasley, directeur exécutif du Programme alimentaire mondial, a averti que « les familles qui dépendent de l’aide humanitaire tiennent un fil pour leur survie, et lorsque les agences ne peuvent pas les atteindre, ce fil est coupé, et les conséquences sont catastrophiques, » selon le même rapport, parmi les pays confrontés à des obstacles pour empêcher l’accès humanitaire à celui-ci figurent : l’Afghanistan, l’Éthiopie, l’Afrique centrale, le Mali, le Nigéria et le Soudan du Sud, selon la même source.