Malgré l’impact du COVID-19, et les difficultés, la République Démocratique du Congo dispose d’un véritable moteur dynamique pour relever les défis économiques et sociaux, au Congo, 60% de la population a moins de 20 ans. C’est l’un des plus petits pays du monde. Il y a un an et demi, les écoles primaires étaient à nouveau gratuites pour tous. Une mesure qui a permis à 4 millions d’enfants de retourner à l’école, à l’école La Gombe à Kinshasa, les effectifs ont doublé. Dans ce chapitre, la gratuité de l’éducation a grandement amélioré la vie quotidienne… et apporté de l’espoir aux enfants, « Je vais à l’école. Je ne paie pas. Je ne me fais pas renvoyer », explique Gula, une élève de l’école de La Gombe.
Ces derniers mois, cette école a dû faire face à un afflux soudain d’étudiants. Parfois, c’est un cas délicat, mais les résultats sont très encourageants pour le directeur de cette école primaire, des enfants qui étaient sur le point de perdre la vie en restant dans la rue et en faisant des erreurs sont maintenant à l’école, en train d’apprendre. Pour les parents, ce qu’ils dépensaient à l’école, ils ne le dépensent plus. Ils épargnent si peu… et c’est bon pour la famille », déclare Alphonse Kabata Simba, directeur de l’école, Jean-Michel Sama Loconde a pris ses fonctions il y a 100 jours. Il parie sur les jeunes pour donner un nouvel élan à son pays, « Nous avons besoin d’eux. La République démocratique du Congo vit un moment particulier de son histoire. Les changements ouvrent une nouvelle voie. Cela permet d’espérer », a déclaré le Premier ministre Jean-Michel Sama Loconde.
Récemment, le Fonds monétaire international a accordé une facilité de crédit de 1,5 milliard de dollars à la République démocratique du Congo. En retour, les autorités se sont engagées dans un processus de réforme à grande échelle. L’objectif est d’améliorer le climat des affaires et d’assurer une croissance économique durable, « D’abord, c’est la facilitation en termes de création d’entreprise, c’est le point de départ. Il y a beaucoup d’outils à côté. Cela veut dire, la sécurité judiciaire sur laquelle travailler. Et enfin, l’incitation dans les domaines dans lesquels nous aimerions investir », précise Jean-Michel Sama Loconde.