Dans la foule des patients Corona dans les hôpitaux algériens, au milieu des crises économiques, et au temps des guerres médiatiques sur la conscience du peuple algérien, et avec les nombreux changements, vous lisez par hasard dans les gros titres des journaux des généraux pour découvrir que les problèmes du peuple algérien et ses revendications ont été marginalisés, en revanche, ils se sont concentrés sur le dossier du Maroc ou le soi-disant ennemi imaginaire sous des titres retentissants « Le général Chengriha possède les clés du conflit avec le Maroc !!! » « Tebboune redonne à l’Algérie sa grande place !!! », bien que l’Algérie ait soixante ans, passés tous pleins de problèmes, passant par le coup d’Etat contre la résistance à la décennie noire…
Pendant les deux années de manifestations, les cercles décisionnels en Algérie ont travaillé à mettre en œuvre complètement les conseils de Chomsky en distrayant le peuple et en orientant l’opinion publique vers des problèmes marginaux et circonstanciels et en ont fait un centre d’attention populaire, dans lesquels les dissidents se sont battus jusqu’au point de la vulgarité parfois, ici, vous vous demandez en disant : vivons-nous maintenant à l’époque d’avant ou d’après Jésus-Christ ? Est-ce que la mentalité de troupeau est toujours en Algérie ? Oui, les Algériens sont encore facilement conduits à des questions triviales.
Il y a une grande déception à voir des sujets qui ne sont pas censés être prédominants chez le peuple algérien, et ne sont pas censé être au centre des questions des jeunes en Algérie qui rivalisent maintenant avec les filles sur les thèmes de la mode et le maquillage du visage, et ils ont laissé la discussion sur la façon de renverser le régime des généraux corrompus, par conséquent, si les jeunes et surtout les étudiants en Algérie, ne sortent pas de la mentalité de troupeau, les généraux à travers l’arme médiatique tuera les manifestations et ramènera le peuple algérien au bercail.
