Société

INTERPOL forme des agents ghanéens à la traque des criminels et à l’identification des victimes potentielles

Une opération INTERPOL a vu des milliers de contrôles effectués dans ses bases de données mondiales afin de renforcer les efforts contre la criminalité transfrontalière, l’opération STOP (Smuggling Training and Operations Programme) de cinq jours (19-23 juillet) comprenait une formation dispensée à 20 agents de première ligne afin d’optimiser l’utilisation des capacités de police d’INTERPOL – y compris ses bases de données de documents de voyage criminels et volés et perdus – afin de mieux suivre les circulation des criminels et identifier les victimes potentielles.

Après la session de formation, des agents de divers services d’application, notamment de la sécurité aérienne, des douanes, de l’immigration, des stupéfiants et du Bureau central national INTERPOL du Ghana, ont été déployés à l’aéroport d’Accra où ils ont effectué près de 33 000 vérifications dans les bases de données d’INTERPOL, à cet égard, la détection dans un manifeste de passagers d’un ressortissant nigérian recherché au niveau international en vertu d’une notice rouge émise par l’Espagne sur des accusations de traite des êtres humains a encore souligné le rôle des outils de police d’INTERPOL pour aider à sécuriser les frontières en identifiant les personnes recherchées.

Le succès sur la notice rouge espagnole a été généré en vérifiant les noms et les passeports dans les bases de données d’INTERPOL à l’aide d’I-Batch, une application qui traite les données en masse des manifestes de passagers en très peu de temps, « La pandémie n’a pas arrêté le crime. C’est plutôt le contraire : les criminels ont souvent une longueur d’avance, voyageant sans cesse, ils ont maintenu leur activité illégale et c’est pourquoi nous devons tous renforcer notre action et notre collaboration. La formation et l’utilisation opérationnelle des bases de données d’INTERPOL sont cruciales pour renforcer les capacités de tous les agents, créer un excellent réseau et échanger des informations rapidement et efficacement », a déclaré le commissaire de police du Ghana, Isaac Ken Yeboah.

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