Selon un rapport récent, l’Afrique a besoin de 700 installations de centres de données pour répondre à la demande croissante de capacité et de densité dans l’environnement d’exploitation numérique d’aujourd’hui. C’est plus facile à dire qu’à faire étant donné les besoins en électricité, en terre et en eau des centres de données modernes. Et pourtant, cela est devenu non négociable à un moment où l’adoption du cloud s’est accélérée et est devenue une priorité majeure de l’entreprise.
«Ces installations critiques nécessitent une infrastructure résiliente pour assurer des services ininterrompus qui permettent aux entreprises, aux opérations et aux systèmes de fonctionner efficacement et en continu – en particulier compte tenu des conditions de verrouillage en cours encore rencontrées dans de nombreux pays africains, mais également pour un avenir post-pandémique. La disponibilité est essentielle, et dans un monde où le travail distribué est devenu normalisé, aucune organisation ne peut se permettre de subir des perturbations, en particulier lorsque des employés géographiquement dispersés accèdent à des systèmes dans des environnements cloud », déclare Peter Hodgkinson, directeur général, WSP, Building Services, Africa.
La taille du marché des centres de données africains devrait atteindre 3 milliards de dollars d’ici 2025 à un taux de croissance annuel composé de plus de 12% au cours de la période de prévision 2019 à 2025. De plus, plus de 70 % des entreprises de la région passeront au cloud. Cela ne fera qu’augmenter à mesure que de plus en plus de pays investiront dans une meilleure connectivité et une meilleure infrastructure pour gérer les installations des centres de données. À cette fin, les partenariats entre le gouvernement et le secteur privé doivent être renforcés afin de créer un environnement propice au développement de centres de données modernes et pérennes par leur conception.
« L’investissement requis pour la construction d’un centre de données est important. En tant que tels, ceux-ci doivent être développés pour répondre aux besoins urgents et immédiats des entreprises opérant dans un marché très volatil toujours confronté à la pandémie de COVID-19. Mais peut-être, plus important encore, ils doivent être résilients et durables pour les rendre pérennes sur un continent où les ressources comme l’eau et l’électricité sont rares et doivent être gérées aussi efficacement que possible », ajoute Hodgkinson.
