Politique

Mali : l’ONU condamne les « attaques barbares » contre la population civile à Ottagona

Un porte-parole de l’ONU a déclaré que la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) « condamnait fermement les attaques barbares » perpétrées par des éléments d’un groupe armé non identifié contre la population civile dimanche 8 août dans la ville de Ouatagona, « Des sources locales ont informé la mission que le bilan temporaire pourrait s’élever à plus de 50 morts et plusieurs blessés », a déclaré lundi à la presse le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric, au siège permanent de New York.

Il a poursuivi : « Ces attaques délibérées contre la population civile constituent de graves violations du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire. Des dispositions sont en cours pour que la mission de maintien de la paix déploie une mission sur le terrain pour sécuriser le site, ainsi que pour intensifier les patrouilles dans la zone touchée et se coordonner avec les forces de sécurité et de défense maliennes, Dujarric a également déclaré : « La mission de l’ONU aidera également à ouvrir une enquête sur les droits humains afin d’établir les circonstances dans lesquelles ces atrocités ont été commises et d’aider à identifier les parties responsables pour aider les autorités maliennes à traduire les auteurs en justice.

Vendredi, l’expert indépendant de l’ONU sur la situation des droits de l’homme au Mali, Alioune Tine, a exprimé sa grave préoccupation face à la défaillance des institutions de sécurité de l’État, qui a entraîné des attaques massives contre des civils par des extrémistes armés, tels que le JNIM et l’EI dans le Grand Sahara. , et d’autres qui consolident leur contrôle sur des zones du nord et du centre du pays, à l’issue d’une visite officielle de 11 jours au Mali, l’expert onusien a indiqué que certains Maliens exprimaient de sérieux doutes sur la volonté des autorités politiques d’assurer la sécurité des civils, notamment dans les zones les plus touchées par le conflit, « Cela doit absolument changer », a souligné M. Ten, soulignant la nécessité d’un « acte de foi national et d’un engagement indéfectible » des autorités, avec le soutien actif de leurs partenaires, « pour restaurer l’autorité de l’État et assurer la protection des la population civile.

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