L’économie numérique, et avec elle une demande croissante pour les compétences de la quatrième révolution industrielle (4IR) identifiées par le Forum économique mondial en 20161, est là. Et s’il ne fait aucun doute que la transformation numérique présente une énorme opportunité de croissance économique en Afrique, il est essentiel de s’assurer que cette croissance est inclusive – et qu’elle profite à l’égalité des femmes sur le lieu de travail, plutôt que de lui nuire.
Dans le contexte, selon la version finale du plan directeur des TIC et de l’économie numérique pour l’Afrique du Sud2, des preuves anecdotiques suggèrent que l’économie numérique de l’Afrique du Sud est en croissance et contribue entre 2 % et 19 % au PIB du pays. À l’échelle mondiale, l’économie numérique devrait atteindre 24 % du PIB mondial d’ici 2025, « Cette croissance représente à la fois des défis et des opportunités pour les travailleurs. La numérisation signifie que, dans le monde entier, les femmes et les hommes occupant des emplois peu qualifiés et routiniers sont confrontés à une échelle similaire de pertes d’emplois potentielles, tandis que ceux occupant des postes plus qualifiés font face à des gains similaires. La clé pour réaliser ces gains, au moins pour les femmes qualifiées, est la maîtrise du numérique », déclare Leanne Gordge, Manager : Banking, Telco and Public Sector, SAS en Afrique du Sud.
Affirmant cela; un rapport d’Accenture publié en 20163 déclarait que : « Au rythme actuel d’adoption du numérique, les pays développés n’atteindront probablement pas l’égalité des sexes sur le lieu de travail avant 2065, et les pays en développement avant 2100. Mais si les gouvernements et les entreprises peuvent doubler le rythme auquel les femmes deviennent utilisateurs fréquents de la technologie, nous pourrions atteindre l’égalité des sexes sur le lieu de travail d’ici 2040 dans les pays développés et d’ici 2060 dans les pays en développement.
