Politique

Al-Burhan : Nous récupérerons 7 sites frontaliers avec l’Éthiopie grâce à la diplomatie

Le chef du Conseil souverain soudanais, Abdel Fattah Al-Burhan, a confirmé lundi que son pays récupérera sept sites frontaliers avec l’Éthiopie par la diplomatie et non par la force, c’est venu dans un discours prononcé par Al-Burhan dans la ville de Gedaref (est), en présence de soldats et de dirigeants locaux, dans le cadre des célébrations de l’armée soudanaise de son 67e anniversaire, selon le correspondant d’Anatolie.

Le 2 juin, le chef d’état-major de l’armée soudanaise, Mohamed Othman Al-Hussein, a annoncé que les forces de son pays avaient récupéré 92% de son territoire à la frontière orientale avec l’Éthiopie, avec 8% restants.

Al-Burhan a déclaré : « Nous ne voulons pas (nous ne voulons pas) récupérer le reste des terres d’Al-Fashqa par la force. Nous avons encore 7 poches (sites), et nous avons laissé la voie à la diplomatie, il a ajouté: « Nous quittons l’Éthiopie pour ressentir notre forte relation populaire avec elle, et nous voulons qu’ils écoutent la voix de la raison et que le monde entier reconnaisse les frontières dont nous avons hérité (..) et il n’y a aucun différend à leur sujet ».

Les agriculteurs d’Al-Fashqa ont exigé de ne pas louer leurs terres agricoles à des étrangers, soulignant que les locataires utilisaient des hommes armés d’Éthiopie pour imposer leur contrôle, pour sa part, le Premier ministre soudanais Abdullah Hamdok a déclaré : « Nous sommes voisins de l’Éthiopie, nous avons une histoire commune, et nous transformons les frontières communes avec l’Éthiopie en stabilité et développement, en tenant compte de notre souveraineté sur le terrain ».

Depuis quelque temps, la frontière soudano-éthiopienne est le théâtre de tensions armées, alors que des gangs éthiopiens s’emparent des terres des agriculteurs soudanais, notamment dans la zone « Al-Fashqa » (est), adjacente à la frontière avec l’Éthiopie après en avoir été expulsés par la force des armes, qui a appelé les forces soudanaises à en imposer le contrôle sur fond de refus éthiopien de le reconnaître.

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