Le directeur du Centre africain de statistique de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, Oliver Chingania, a déclaré que le virus corona émergent (Covid-19) a révélé des déséquilibres dans les systèmes d’enregistrement des faits et des statistiques de l’état civil en Afrique.
Lors d’une réunion virtuelle organisée par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique au profit des experts de l’état civil en Afrique, pour évaluer le niveau de progrès et les défis auxquels le secteur est confronté, notamment dans le contexte de la pandémie de Corona, Xingania a expliqué que « Covid- 19 a révélé les insuffisances et les déséquilibres des systèmes africains d’enregistrement des faits et statistiques d’état civil, il a ajouté que « les systèmes d’enregistrement de l’état civil dans 47 pays ne disposent pas de systèmes entièrement fonctionnels pour enregistrer les statistiques de l’état civil et n’ont pas réussi à fournir les données en temps réel requises, comme c’est la situation idéale pour mesurer le nombre de décès, ce qui est essentiel pour surveiller le niveau et la courbe des décès pendant les pandémies ».
Il a noté que COVID-19 a augmenté la fragilité de la capacité des systèmes à remplir les fonctions essentielles de « l’enregistrement continu, permanent, obligatoire et complet des événements vitaux de la population et de leurs caractéristiques », le responsable de l’ONU a appelé les dirigeants à superviser la transformation des systèmes d’enregistrement d’état civil lents, dormants et en personne en systèmes résilients, actifs et flexibles.
Shinghania a souligné que l’innovation, l’intégration et la décentralisation « numériques » constituent les trois piliers sur lesquels les systèmes d’état civil seront basés à l’avenir.
