Le gouvernement du Burkina Faso a annoncé qu’une attaque contre des civils et l’armée dans le nord du pays a fait 120 morts, sur fond d’escalade de la violence dans la région du Sahel africain, l’attaque s’est produite mercredi dernier lorsque des militants islamistes ont perquisitionné un convoi civil escorté par la police militaire près de la ville d’Arbinda, près de la frontière avec le Mali, il s’agit de la dernière d’une série d’attaques qui ont frappé la région du Sahel en Afrique de l’Ouest ce mois-ci.
Un communiqué du gouvernement a indiqué que jusqu’à présent, 65 civils et 58 militants ont été tués, de violentes fusillades entre des membres d’une « milice terroriste » et l’armée ont donné lieu à un bain de sang, la police a déclaré dans son compte sur le site de réseautage social (Facebook) hier, jeudi, qu’elle avait vaincu environ 400 militants.
En outre, les forces de sécurité ont déclaré avoir saisi d’énormes quantités d’armes et de munitions sur le site, le président du Burkina Faso, Roch Kaboré, a exprimé ses condoléances sur Twitter. « Dans ces circonstances désastreuses, j’offre mes condoléances aux familles endeuillées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés », a-t-il écrit.
La violence s’est intensifiée dans la région du Sahel au cours des dernières années malgré la présence de milliers de forces des Nations Unies, régionales et occidentales, concentrées dans les régions frontalières du Mali, du Niger et du Burkina Faso, les violences ont fait des milliers de morts parmi les civils et déplacé des millions de personnes depuis 2018, une attaque dans le centre du Mali jeudi a fait 15 morts. Lundi, des hommes armés ont tué 37 civils, dont 14 enfants, lors d’une attaque contre un village nigérien, la région du Sahel a plongé dans le chaos après que des militants liés à al-Qaïda se soient emparés du nord du Mali en 2012.
Victimes civiles et militaires, le bilan de l’attaque au Burkina Faso s’élève à 120
Par
Posté Le