Société

Le programme GNL de BP en Mauritanie soulève des préoccupations environnementales

La zone côtière partagée entre la Mauritanie et le Sénégal est riche en faune, car des milliers de kilomètres de désert du Sahara cèdent la place à un sol arrosé par le fleuve Sénégal, offrant un répit à des millions d’oiseaux d’eau lors de leur voyage entre l’Afrique et l’Arctique.

C’est une zone également riche en hydrocarbures, après la découverte il y a six ans de bassins gaziers lucratifs au bord du plus grand récif de corail d’eau froide du monde, une découverte qui a déclenché le projet de 4,8 milliards de dollars Greater Tortue Ahmeyim (GTA) dirigé par le britannique le géant pétrolier et gazier BP, en partenariat avec la société américaine d’exploration en eaux profondes Kosmos Energy et d’autres sociétés.

« C’est précisément le genre de province gazière dans laquelle nous voulons investir. C’est à long terme. C’est à grande échelle. Et c’est très compétitif », déclare Bernard Looney, PDG de BP, après que Covid ait retardé d’un an le projet, la construction de la phase 1 a commencé cette année, obligeant BP à construire un terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) de 1 km de long à 10 km du rivage, le terminal traitera de vastes volumes de gaz situés à 2 850 m sous l’océan, à 125 km au large, qui seront extraits de puits forés et acheminés le long de lignes d’écoulement vers un système de production de GNL flottant et modulaire. Il sera ensuite préparé pour l’exportation vers l’Europe et au-delà, et pour une utilisation sur les marchés nationaux de la Mauritanie et du Sénégal.

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Le premier gaz de GTA 1 est attendu en ligne en 2023, entraînant des coûts d’électricité fortement réduits et une frénésie de dépenses publiques tant espérée, le gouvernement mauritanien espère que les 19 milliards de dollars minimum prévus de recettes publiques supplémentaires au cours des trois prochaines décennies auront un effet transformateur sur une nation avec un PIB de 7,6 milliards de dollars (2019). Le PIB a presque quadruplé depuis 2000, mais au cours de la même période, la Mauritanie est passée de la 135e à la 157e place sur l’indice de développement humain de l’ONU, un indicateur qui prend en compte des facteurs tels que le revenu moyen, l’espérance de vie et l’éducation.

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