L’Espagne, l’Etat voyou, a accepté l’extradition de l’opposant algérien et l’ancien gendarme Mohamed Abdellah, au régime des généraux d’Algérie en échange de la prise en charge gratuite d’une cargaison de gaz… Et c’est ce que l’on peut appeler l’hypocrisie européenne, ses doubles standards et ses contradictions au niveau de la pensée, de la théorisation et de la défense des droits de l’homme, ce fait montre que ces pays comme l’Espagne qui est le défenseur obsessionnel des droits de l’homme est tombée dans le piège de distinguer entre leur race aryenne blanche et d’autres peuples qui se différencient ethniquement et géographiquement. Ils ont tracé une ligne séparatrice dans leur discours sur la démocratie et les droits de l’homme entre les droits des Européens et d’autres races telles que les Algériens et les Africains…
En Algérie, les techniques de la tyrannie reposent toujours sur la dualité d’exagérer dans la répression et de terroriser le peuple algérien, afin d’assurer deux choses : la première est la répression de la classe consciente et de tous ceux qui peuvent lever la voix contre la tyrannie et la dictature des généraux et révéler leur danger pour l’avenir du peuple et de l’Algérie, et la seconde est de tuer tout esprit de rébellion ou de révolution dans les âmes du peuple quand ils voient le sort de tous ceux qui élèvent la voix contre l’autorité dictatoriale au pouvoir. Et c’est pourquoi le régime des généraux en Algérie a besoin de mentir et de falsifier les faits de manière permanente.
La tyrannie produit des mensonges, tout comme la liberté produit de l’ironie, comme le dit Alija Izetbegović, et les machines de propagande de l’autorité entreprennent une tentative pour embellir le visage laid des généraux et promouvoir les faux acquis du régime et pousser le peuple algérien à sanctifier le général et appeler son immortalisation dans le règne de l’Algérie sous de faux slogans et de fausses allégations en tant que héros et sauveur indomptable qui sauvera le pays et les serviteurs du mal à venir.