Politique

Les généraux algériens utilisent toujours la carte du voisin marocain comme prétexte pour cacher leur corruption et leur échec

 

La campagne vulgaire menée par le régime algérien contre le Maroc, le roi et son peuple, n’est qu’une expression crue de la profondeur de la crise dans laquelle vit ce régime militaire, et elle résume la crise interne algérienne, qui a fait perdre son sang-froid au régime en raison de cette incapacité à entreprendre un quelconque révision caractérisé par un minimum d’audace comportant une évaluation objective des raisons qui ont conduit l’Algérie à la situation misérable dans laquelle se trouve ce pays très riche en hydrocarbures alors que le peuple vit une misère atroce.

L’Algérie n’a jamais manqué de ce qui aurait pu en faire un pays prospère depuis que la France lui a accordé son indépendance lors d’un référendum en 1962, mais depuis le coup d’État militaire de 1965, coup d’État mené par Houari Boumediene, qui a créé tous les complexes algériens qui continuent à ce jour, y compris le complexe du Maroc. C’est  pour cela, ce qui peut profiter au régime algérien c’est la réconciliation avec l’Algérie et les Algériens d’abord, au lieu de poursuivre la politique de la fuite vers les pays voisins afin d’éviter de s’occuper de problèmes internes.

Fuir vos les voisins ne sert à rien d’autant qu’il confirme la profondeur de la crise dans laquelle vit un régime qui a expiré depuis longtemps et qui cherche à se rétablir, ignorant que ceci est l’une des choses impossible.

En effet, le régime algérien s’est transformé en un commerçant en faillite dans l’affaire du Maroc, l’ennemi imaginaire, fouillant dans ses vieux archives, y trouvant peut-être ce qui lui fait reprendre son souffle, cela explique la libération il y a quelques mois de l’ancien responsable du renseignement militaire, le général Mohamed Mediéne (Toufik) de sa prison et la permission au général Khaled Nezzar, l’ancien ministre de la Défense de rentrer de son exil en Espagne et d’arrêter toutes poursuites à son encontre, car les deux hommes appartiennent à une autre époque où la tenue du Maroc pour responsable de l’échec des généraux à conduire l’Algérie était comme une issue pour un régime qui pense que le cancer peut être guéri en prenant des médicaments contre les maux de tête qui n’ont pas besoin d’ordonnance, et les généraux ne savent pas que le temps de la distraction du peuple algérien par l’hostilité du Maroc est fini.

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