Politique

Défis qui poussent la Somalie et le Kenya à oublier les différends

Les visites mutuelles ont été éclipsées par des indicateurs positifs qui ouvrent la voie à la restauration des relations entre la Somalie et le Kenya, après des années au cours desquelles ces relations ont oscillé entre escalade et calme prudent, selon les analystes, les dossiers politiques et économiques ont poussé les deux pays à exprimer une volonté mutuelle d’atténuer les différends entre eux.

Il y a environ un an et demi, les relations entre Mogadiscio et Nairobi ont connu de graves tensions en raison de divergences sur plusieurs questions, notamment le différend frontalier maritime, en plus d’accuser le Kenya d’ingérence dans les affaires intérieures de la Somalie, les pourparlers politiques entre les deux pays ont récemment conduit à la visite de la ministre kenyane des Affaires étrangères Rachel Imamu, pour la première fois, dans la capitale somalienne, Mogadiscio, le 8 août, pour discuter des moyens de rétablir les relations entre les deux pays, Imamu a également remis une invitation au Premier ministre somalien Mohamed Hussein Robley, qui a répondu rapidement, alors qu’il visitait la capitale kenyane, Nairobi, le 11 août, avec une délégation de haut niveau.

Les analystes ont estimé que le fait de rencontrer la visite avec cette vitesse reflète la volonté des deux pays de tourner la page sur les différences entre eux, à l’issue des récentes négociations, les deux parties se sont empressées de s’éloigner du dossier du contentieux maritime, afin d’éviter de tomber dans le piège de la contestation, les deux parties se sont contentées, selon leur déclaration commune, de noter que leurs discussions portaient sur les moyens de rétablir les relations diplomatiques et les domaines économiques et sécuritaires qui en découlent.

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L’interdépendance sociale et commerciale entre la Somalie et le Kenya détermine parfois la nature des relations entre les deux pays, qui font face à des pressions populaires pour réduire les dissonances entre eux et revenir sur la voie de la coopération, selon le politologue Ahmed Ainab.

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