Le Congo prendra la présidence tournante de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en 2022, succédant à ses voisins angolais. Le secrétaire général du cartel pétrolier Mohammed Barkindo était cette semaine dans ce pays d’Afrique centrale où il a rencontré les dirigeants du pays.
« Je voudrais rassurer les investisseurs que nous, au sein de l’OPEP, continuerons à travailler pour le leadership des pays africains dans cette organisation », a déclaré Barkindo lors d’une conférence de presse, avec 2,9 milliards de barils de réserves de pétrole et 10 000 milliards de pieds cubes de gaz naturel, le Congo est le moteur du développement sur l’ensemble de la chaîne de valeur énergétique. La compagnie pétrolière d’État congolaise SNPC a souligné le rôle que jouera le gaz naturel dans la réduction de la pauvreté et le positionnement du pays en tant que plaque tournante régionale de l’énergie, ces dernières années, le pays a connu une baisse des revenus pétroliers en raison, entre autres, des réductions de production imposées par l’OPEP, craignant que les producteurs Total et Eni ne trompent le pays.
Pour élargir son assiette fiscale, le gouvernement a annulé les exonérations fiscales et douanières accordées aux compagnies pétrolières depuis plus de 30 ans, une décision saluée par les militants.
Le Congo est le troisième producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne après le Nigeria et l’Angola, avec une production estimée à 336 000 barils de pétrole brut par jour.
