Un rapport de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme, dont une copie a été obtenue par notre site, que le régime des généraux a empêché sa publication, a révélé que 18 millions d’Algériens vivent en dessous du seuil de pauvreté, le rapport a tiré la sonnette d’alarme, soulignant que le taux de pauvreté a considérablement augmenté en Algérie, bien qu’elle soit le sixième exportateur de gaz naturel au monde et le deuxième producteur de pétrole en Afrique après le Nigeria.
Le rapport précise que les signes de la pauvreté dans la société algérienne se manifestent par la détérioration du niveau de vie, le chômage, l’augmentation du nombre de ceux qui souhaitent émigrer à tout prix, la propagation de la mendicité, des enfants des rues, la prostitution, le travail des enfants et l’extension des quartiers chaotiques sous forme de huttes, le rapport ajoute que la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme a lutté dans le passé et lutte toujours pour faire entendre la voix des pauvres et pour exiger du gouvernement algérien qu’il prenne des mesures sérieuses et urgentes, car l’éradication de la pauvreté nécessite une révision de la politique économique, en particulier, une juste répartition des richesses par un système de salaire équitable tout en luttant contre l’économie rentière et la corruption qui englobe tous les domaines politiques et économiques, comme le voit la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme que l’augmentation du taux de la pauvreté en Algérie est due au fait que la junte au pouvoir singularise et s’approprient les richesses de l’Algérie en violation flagrante des droits économiques, sociaux et culturels reconnus par les instruments internationaux des droits de l’homme, au premier rang desquels figurent le droit au développement, le droit au travail, le droit à la santé, à la sécurité sociale, à l’éducation, à un logement décent et à une vie normale.