Economie

L’IRENA et l’AIEA sélectionnés comme partenaires des systèmes électriques continentaux africains

L’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont été sélectionnées comme partenaires de modélisation pour l’élaboration du Plan directeur des systèmes électriques continentaux africains (CMP), l’initiative est dirigée par l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA) avec le soutien technique et financier de l’Union européenne (UE) et vise à établir un processus de planification à long terme à l’échelle du continent. Les outils de modélisation des deux agences seront les modèles de planification officiels utilisés dans cette initiative.

À la suite d’un processus de consultation de deux ans coordonné par la Facilité d’assistance technique (TAF) de l’UE pour l’énergie durable, les cinq pools énergétiques africains ont sélectionné l’IRENA et l’AIEA pour soutenir les besoins de modélisation et de capacité du continent. Les deux organisations dirigeront l’élaboration d’un plan directeur pour l’électricité qui favorise l’accès à un approvisionnement en électricité abordable, fiable et durable à travers le continent, ,un réseau de transmission unifié en Afrique permettra le commerce inter-pays entre les pays africains ainsi que le commerce transcontinental avec l’Europe et l’Asie, via les liaisons existantes en Afrique du Nord, permettant aux pays africains de s’approvisionner en électricité à partir d’un large éventail d’énergies propres et compétitives. Il créera également des opportunités socio-économiques bénéfiques en augmentant l’accès interrégional aux ressources énergétiques renouvelables africaines abordables sur le continent, en favorisant les opportunités d’investissement, la croissance de l’emploi et en contribuant finalement au développement durable de la région.

L’urgence de cette tâche est soulignée par la perspective d’un verrouillage du carbone. Les plans existants dans les pays d’Afrique orientale et australe incluent plus de 100 GW de nouvelles centrales électriques au charbon d’ici 2040 – dont le développement triplerait les émissions de dioxyde de carbone (CO2) à 1 200 mégatonnes (Mt) par an. Dans le cadre du PGPC, les options de production d’électricité seront examinées et réexaminées afin de maximiser les avantages socioéconomiques tout en minimisant simultanément les émissions.

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