Politique

Deux chauffeurs marocains et 5 soldats maliens tués dans deux attaques distinctes au Mali

Cinq militaires ont été tués dimanche dans une embuscade tendue par des hommes armés dans le centre du pays, selon l’armée malienne, tandis que deux chauffeurs marocains ont été tués par des inconnus dans le pays.

L’armée a indiqué dans un communiqué qu’une patrouille militaire « a fortement réagi à une embuscade tendue par un groupe terroriste armé non identifié » dimanche après-midi dans la région du Macina, notant que le « péage infini » a atteint 5 soldats et 3 morts parmi les assaillants, par ailleurs, 5 véhicules militaires et financiers ont été incendiés, et 3 véhicules des assaillants ont été détruits, selon la même source, auparavant, la Mission des Nations Unies au Mali avait annoncé que 3 casques bleus avaient été blessés samedi par un engin explosif près de leur camp à Kidal, dans le nord-est du pays.

En revanche, deux chauffeurs routiers marocains ont été tués, un troisième a été blessé et un quatrième a réussi à survivre, après une attaque armée, dont les auteurs ne sont pas encore connus au Mali, alors qu’ils se dirigeaient vers la capitale, Bamako, selon les sources  diplomatiques Marocains et sécuritaires maliennes dimanche, la MAP a rapporté que l’accident s’est produit hier, à 300 kilomètres de Bamako, « quand un groupe armé de plusieurs individus, qui se cachait parmi les arbres au bord de la route, les a interceptés et a tiré sur les chauffeurs marocains ».

Les sources ont ajouté que le conducteur blessé avait été transféré dans un hôpital local pour y être soigné et que son état n’était pas préoccupant. Il a cité des témoins oculaires selon lesquels les assaillants étaient masqués, portaient des gilets pare-balles et disposaient de radios, et qu’ils n’avaient volé aucun objet, « car ils se sont enfuis immédiatement après avoir commis leur crime ».

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Le Mali souffre d’une vague d’actes de violence multiformes qui a fait des milliers de victimes, pour la plupart des civils, depuis le déclenchement d’une rébellion menée par des séparatistes et des groupes islamistes armés dans le nord du pays en 2012, malgré l’intervention du Nations Unies et forces françaises et autres pays africains, les violences se sont propagées au nord et au centre du pays, devenu un foyer de violence, puis au Burkina Faso et au Niger voisins.

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