Politique

Chef de la junte : la CEDEAO doit écouter les aspirations du peuple guinéen

Le chef de la junte militaire guinéenne, le colonel Mamady Domboya, a déclaré que la CEDEAO devrait écouter les « aspirations légitimes du peuple guinéen », lors d’une conférence de presse à Conakry, le porte-parole de la junte, le colonel Amara Camara, a déclaré qu’en réponse à la demande de la CEDEAO de tenir les élections dans les six mois, « seul le peuple guinéen souverain peut décider de son sort ».

Camara a ajouté que Domboya a souligné la nécessité de ne pas répéter « les erreurs du passé », notant que la transition vers un régime civil se fera selon « la volonté du peuple », vendredi, la CEDEAO a dépêché le Président du Ghana, Nana Akufo-Addo, et le Président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, à Conakry pour présenter les revendications de l’organisation au chef de la junte, à savoir la nécessité de tenir des élections dans six mois, le la libération de Condé et l’imposition de sanctions aux membres du conseil, les militaires arrivés au pouvoir en Guinée à la suite du coup d’État dont le pays a été témoin ce mois-ci ont annoncé qu’ils n’autoriseraient pas le président déchu, Alpha Condé, à quitter le pays.

La Commission nationale pour la réconciliation et le développement au pouvoir, dans un communiqué signé vendredi par le chef de l’armée putschiste, Mamadi Dombwe, a démenti les informations selon lesquelles elle aurait mené des négociations avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la possibilité d’autoriser Condé de quitter le pays, le comité a souligné qu’il n’était pas possible de parler de la possibilité de libérer le président déchu de 83 ans, ajoutant qu’il voulait « rassurer l’opinion publique nationale et internationale avec la certitude que le premier président de la république, Alpha Condé, restera en Guinée ».

  Algérie : S'interroger sur qui dirige l'Algérie pourrait vous faire arrêter et tuer

Le comité a déclaré qu’il ne céderait à aucune pression dans cette affaire, s’engageant à traiter Condé d’une manière humaine et digne à la mesure de sa situation dans le pays.

Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top