Economie

La Zambie s’attaque à l’augmentation de la dette publique

Quelles réformes économiques le président nouvellement élu, Hakainde Hichilema, envisage-t-il d’entreprendre ? Hichilema a promis une croissance de 10 % par an pendant son mandat de cinq ans alors que son pays est en pourparlers avec le FMI pour une aide financière.

En 2020, la Zambie était le seul pays africain à faire défaut sur sa dette, mais cette époque semble en passe de disparaître, grâce notamment à la confiance internationale dont jouit le président Hichilema et au renforcement du Kwacha, la monnaie locale. Depuis son élection, un plan de restructuration de la dette avec le FMI est sur la table.

Entretien avec Chibamba Kanyama, consultant en gestion Bridges Limited

Question 1 : Alors, il y a tellement de choses à dire sur l’économie zambienne : dette, chômage, inflation : par où devrait commencer la nouvelle administration ?

Donc la première chose est d’assurer à tout le monde que l’environnement est bon, y compris les investisseurs étrangers, que l’environnement est bon pour l’investissement en Zambie. Donc politiquement, les risques ont été réduits et c’est le premier objectif de ce nouveau gouvernement. La deuxième chose est de préciser la nouvelle ligne d’action en termes d’atteinte de la stabilité macroéconomique. Ils ont besoin d’un changement, bien sûr, d’un réalignement politique, d’actions pratiques de la part du nouveau gouvernement pour induire une croissance durable, apportant une autosuffisance en termes de dette.

Question 2 : Le cuivre est bien entendu le pilier de l’économie zambienne. Sous le gouvernement précédent, les investissements ont un peu ralenti. Pensez-vous que l’argent ira dans le secteur minier du cuivre sous le nouveau gouvernement ? Et dans quelle mesure cela soulagera-t-il l’économie ?

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La première action qui a commencé avec le régime précédent et cela difficile d’éviter les ambiguïtés en matière de fiscalité. Permettre des impôts clairs sans double imposition afin qu’un accord ait été conclu, sauf qu’il n’a pas encore été mis au point. Donc, ce nouveau gouvernement reprend une discussion qui a été convenue en mai en attendant la consolidation, l’accord sur la politique, et un très, très sûr qu’ils verront l’avantage de se débarrasser des politiques, de la politique fiscale qui ont entravé l’investissement dans le secteur minier.

 

 

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