Société

L’OMS présente ses excuses pour les abus sexuels commis par ses employés en RDC

L’Organisation mondiale de la santé a promis mardi que certains de ses membres reconnus coupables d’abus sexuels en République démocratique du Congo seraient tenus responsables, une commission d’enquête indépendante mise en place pour enquêter sur les accusations d’abus sexuels commis par des individus en République démocratique du Congo a constaté des « défaillances structurelles manifestes » et des « négligences individuelles ».

Mardi, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est excusé pour le comportement du personnel de l’autorité sanitaire et a déclaré: « En premier lieu, je voudrais dire aux victimes que je suis désolé », et a poursuivi « Je suis désolé, désolé pour ce que les gens embauchés par l’Organisation mondiale de la santé vous ont imposé pour vous servir et vous protéger », Tedros a menacé les responsables de ces violations de « conséquences graves » lors d’une conférence de presse consacrée au rapport de la commission d’enquête indépendante.

En réponse à une question de savoir s’il avait été informé de ces abus lors d’une de ses visites en République démocratique du Congo lors de la dixième flambée de l’épidémie d’Ebola, Tedros a déclaré : « Cette question n’a pas été soulevée en ma présence. aurait dû poser des questions », lors de la conférence de presse, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé a qualifié la lecture du rapport d’expérience « horrible », le rapport de la commission, qui a été formée avec un mandat de l’Organisation mondiale de la santé, publié mardi, indiquait que les violations avaient été commises par des personnes employées localement et des membres d’équipes internationales déployées dans le pays pour lutter contre l’épidémie d’Ebola entre 2018 et 2020.

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Le rapport intervient après que la commission a interrogé des dizaines de femmes qui se sont vu offrir du travail en échange de relations sexuelles ou qui ont été violées. Le rapport soulignait « une négligence individuelle pouvant constituer une faute professionnelle », le rapport a également constaté « des défaillances structurelles manifestes et une réticence à gérer les risques d’exploitation et d’abus sexuels » en République démocratique du Congo. Les enquêteurs ont souligné que les victimes pensaient que le personnel de l’OMS s’en tirerait.

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