Un membre du Conseil présidentiel libyen, Moussa Al-Koni, a exprimé « les excuses du Conseil présidentiel et du peuple libyen concernant les événements malheureux que les migrants ont vécus lors de leur sortie du centre d’hébergement vendredi à la suite de la bousculade ».
Al-Koni a décrit les migrants comme des « invités et voyageurs libyens qui ont besoin de notre soutien et de notre respect », un membre du Conseil présidentiel libyen a révélé que le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés s’était engagé à accorder aux migrants en Libye des cartes d’asile et à les transférer vers les pays qui souhaitent les accueillir, il a ajouté, lors de sa visite au Centre Ain Zara, dédié à l’hébergement des migrants, samedi soir, que les ambassades et consulats de certains pays auxquels appartiennent les migrants ont accepté de renvoyer leurs ressortissants dans leurs pays, s’ils le souhaitaient donc, selon un communiqué publié par le Conseil présidentiel.
Et vendredi à l’aube, Federico Suda, directeur du bureau de l’Organisation internationale pour les migrations à Tripoli, a annoncé que six migrants originaires d’Afrique subsaharienne avaient été abattus par des gardes libyens dans un centre de détention de la capitale, parallèlement, le ministère libyen de l’Intérieur a confirmé qu’un grand nombre de migrants africains illégaux ont fui leur abri dans la région de Ghout al-Shaal à Tripoli, estimé à environ deux mille personnes.
Al-Koni a tenu une conférence de presse lors de sa visite au centre d’Ain Zara, accompagné du sous-secrétaire du ministère de l’Intérieur pour les affaires du district, du doyen de la municipalité d’Ain Zara et du chef adjoint de l’Autorité de lutte contre l’immigration illégale.
Il a souligné la nécessité de « mettre fin aux souffrances des hôtes libyens, d’évacuer les familles du refuge, de soigner les blessés et de renvoyer les professionnels à leurs emplois précédents en communication avec l’employeur », Al-Koni a également appelé ceux qui ont quitté le centre d’accueil à ne pas avoir peur de se déplacer librement, à soigner les blessés dans les établissements de santé, à se rendre au siège de l’Organisation internationale pour les migrations pour demander l’asile et à communiquer avec les ambassades de leurs pays pour demander le retour.