Le peuple algérien s’est soulevé pendant deux ans, et les généraux n’ont répondu à aucune demande essentielle, et ils n’ont pris que des décisions formelles appelées « contourner les demandes du peuple».
Les généraux, à commencer par le général Chengriha et même le plus petit général, ont ignoré le fait que cette époque est l’ère des peuples et pas l’ère des généraux et de l’intimidation des citoyens ordinaires.
L’Algérie a aujourd’hui besoin d’un changement radical et complet hors du régime militaire, et d’ouvrir une enquête approfondie avec tous les généraux, sans exception, sur les vols que le pays a connus, dont le premier est l’affaire de 1000 milliards dollars, et puis entamer le processus de rajeunissement des responsables, d’injection de sang neuf dans le pays et de mise en place d’un état d’institutions.
Le grand problème de l’Algérie est qu’elle dépend des hydrocarbures pour tout, c’est pourquoi les économistes ont renouvelé leurs craintes de la dépendance totale de l’Etat vis-à-vis des revenus pétroliers et des guerres régionales que les généraux tentent de déclencher, c’est pourquoi, aujourd’hui, les Algériens se posent des questions dont la plus importante :
Généraux, qu’avons-nous bénéficié de l’hostilité avec les voisins ?
La réponse à cette question est claire, c’est que les généraux gagnent des milliards de dollars derrière cette hostilité dans des accords suspects pour acheter des armes.
Oui, ils sont les premiers et les derniers bénéficiaires de cette hostilité, ce que le colonisateur n’a pas pu faire, qui est la distinction entre confrérie algérienne, tunisienne et marocaine, a été fait par les généraux, qui ont semé la haine entre les confréries, entre les Arabes et les Kabyles en Algérie et ils ont semé la haine entre les Marocains et les Algériens au Maghreb. Oui, ils sont le cancer de ce Maghreb arabe et ils doivent être éradiqués, car le vrai changement vient en coupant la tête du serpent et pas en le laissant changer de peau.