Politique

L’armée éthiopienne lance une nouvelle frappe aérienne sur le centre du Tigré

Addis-Abeba a annoncé, jeudi, que les forces fédérales ont lancé une nouvelle frappe aérienne sur la ville de Maqli, au centre de la région du Tigré, dans le nord de l’Éthiopie, le porte-parole du gouvernement, Legisi Tolo, a déclaré que la dernière frappe visait un centre « actuellement utilisé pour l’entraînement militaire du Front populaire de libération du Tigré », selon le site France 24.

D’autre part, le porte-parole du Front populaire de libération du Tigré (TPLF), Getachew Reda, a déclaré que les unités de défense aérienne du TPLF avaient réussi à « contrecarrer » la frappe, cependant, un haut responsable éthiopien a démenti que la frappe ait échoué, et a souligné que « la mission a réussi » sans donner plus de détails, selon la même source, la grève d’aujourd’hui est la quatrième à la poêle en une semaine, selon plusieurs médias, jusqu’à jeudi soir, le gouvernement éthiopien n’a pas reconnu deux frappes aériennes menées par les forces fédérales lundi dernier, qui ont tué 3 enfants, selon un rapport des Nations unies, mercredi, les forces éthiopiennes ont lancé une frappe aérienne contre ses installations, qui, selon elles, ont été utilisées par les rebelles du Tigré pour « fabriquer et réparer des armes », selon un porte-parole du gouvernement.

Les développements surviennent environ un an après que des affrontements ont éclaté le 4 novembre 2020, entre l’armée éthiopienne et le « Front populaire », après l’entrée des forces gouvernementales dans la région en réponse à une attaque contre une base militaire, le 28 du même mois, l’Éthiopie a annoncé la fin d’une opération de « maintien de l’ordre » en prenant le contrôle de toute la région, malgré les informations faisant état de violations continues des droits humains dans la région depuis lors, où des milliers de civils ont été tués, le conflit a déplacé des centaines de milliers de personnes, et plus de 60 000 ont fui vers le Soudan, selon les observateurs, tandis que Khartoum affirme que leur nombre a atteint 71 488 personnes.

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