Hisham Al-Askari, un expert en télédétection et en géosciences à l’Université de Champagne aux États-Unis, a mis en garde contre ce qu’il a dit être un avertissement précoce sur la sécurité du barrage de la Renaissance, notant qu’un affaissement de terrain incohérent a été observé entre les deux côtés du barrage.
Et l’expert égyptien de poursuivre : « Le remplissage d’une grande quantité d’eau augmente rapidement cette baisse car il y a des différences dans les secteurs transversaux du corps du barrage », selon un discours qu’il a prononcé, aujourd’hui, jeudi, lors d’une séance sur l’innovation dans la gestion de l’eau, qui s’est tenue dans le cadre des activités de la Semaine de l’eau du Caire, selon un communiqué du journal égyptien « Al-Shorouk » qui a expliqué que l’Egypte dépend à 97% de l’eau du Nil car elle est située dans une région aride, ajoutant : « Par conséquent, elle doit mener des études approfondies sur toutes les installations qui y sont construites ».
Al-Askari a souligné que le projet du barrage Renaissance se compose de deux parties, la première est le barrage principal, dont le béton est utilisé dans sa construction, et la seconde est le barrage auxiliaire, qui est un « barrage écrasant », dont le but est est de faire en sorte que le réservoir du barrage puisse contenir 74 milliards de mètres cubes d’eau.
Hisham al-Askari a souligné que les images satellites du barrage prises le 26 octobre révèlent que le niveau d’eau devant le barrage en béton atteignait 580 mètres et qu’il s’approchait du barrage.
L’expert en télédétection a expliqué que le suivi du mouvement du barrage de la Renaissance est effectué à l’aide de certains faisceaux radar dans sa direction pour révéler des détails sur l’origine et l’emplacement sur lequel il se trouve, notant que l’étude qu’il a participé à préparer de cette manière a montré une chute incohérente de part et d’autre des barrages, « béton et gravats », en plus du manque de Match l’eau au bord du barrage.