Un responsable du site de réseau social Facebook au Moyen-Orient et en Afrique a publié un rapport de transparence semestriel sur les demandes faites par des agences gouvernementales arabes pour divulguer les données des utilisateurs. Le rapport identifie le nombre de comptes qui doivent être divulgués par chaque pays et le pourcentage de demandes acceptées selon les lois qui régissent Facebook.
Le rapport montre que l’Algérie a demandé la divulgation de centaines de comptes, et il n’a pas mentionné dans le rapport que la demande a été approuvée, ce qui montre que la demande n’a pas été acceptée. Parfois, les responsables algériens font des demandes spéciales de données sur les personnes utilisant Facebook dans le cadre d’enquêtes officielles, la majorité de ces demandes spécifiques à l’Algérie, selon Facebook, concernent des cas de dissidents et militants algériens vivant en Algérie et en Europe.
Dans un bon nombre de ces cas, l’objectif de ces demandes gouvernementales est d’obtenir des informations de base sur l’utilisateur, telles que le nom et la durée d’utilisation du service, d’autres demandes comprenaient la demande d’enregistrements d’adresses IP ou de contenu de compte réel. Le rapport affiche également un certain nombre de contenus bloqué par les demandes gouvernementales. Facebook examinera ces demandes pour déterminer si le contenu spécifique enfreint réellement les lois locales, alors il devient indisponible de le supprimer dans le pays ou la région en question.
