Société

Les attaques DDoS en hausse de 300% en Afrique depuis 2019, rapport SECOM

Les derniers chiffres de SEACOM, l’un des principaux fournisseurs de services TIC panafricains, ont révélé que les attaques par déni de service distribué (DDoS) en Afrique ont augmenté de 300 % en 2021, par rapport à la même période en 2019. Le continent a connu un pic similaire en février 2020, coïncidant avec les blocages mondiaux liés au COVID-19. Avec l’évolution sans précédent vers le travail en ligne, les cybercriminels ont eu accès à une plus grande surface d’attaque et à des réseaux domestiques plus vulnérables. Malheureusement, cette recrudescence des attaques ne montre aucun signe de ralentissement.

Comprendre les attaques DDoS et décompresser les chiffres

Une attaque DDoS est un type de cyberattaque ciblée sur des serveurs et des réseaux qui tire parti des limites de capacité spécifiques des ressources réseau. Les attaquants enverront plusieurs requêtes à un réseau, tel que le site Web d’une entreprise, dans le but de submerger le réseau et de saturer les volumes de trafic. Cela provoque l’arrêt du réseau ou des services, le rendant inaccessible aux utilisateurs normaux, ainsi que plus vulnérable à d’autres attaques.

Selon SEACOM, l’Afrique a connu 382 500 attaques DDoS entre janvier et juillet 2021. Parmi celles-ci, 59 % ont eu lieu au Kenya et en Afrique du Sud. Alors que l’Afrique du Sud a connu moins d’attaques en 2021 qu’en 2020, il y a quand même eu une augmentation considérable de 188% des attaques en 2021 par rapport à 2019. Le Kenya, par contre, a connu une augmentation stupéfiante de 2400% des attaques en 2021 par rapport à la même période 2019. C’est Il est clair que les nations axées sur la technologie du Kenya et de l’Afrique du Sud font les frais de l’assaut. Et, ce qui ne devrait probablement pas surprendre, le secteur des services d’information a été particulièrement touché. Sur l’ensemble du continent, 78% de toutes les attaques DDoS qui ont eu lieu cette année visaient ce secteur. Les autres industries touchées comprennent les services professionnels, scientifiques et techniques, la finance et les assurances, la fabrication ainsi que le commerce de détail.

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