Le Fonds international de développement agricole (FIDA) a annoncé son soutien à un nouveau programme d’investissement de 67,43 millions de dollars qui vise à accroître la productivité et les revenus ruraux de 78 000 ménages ruraux vulnérables au Zimbabwe, le Smallholder Agriculture Cluster Project (SACP) augmentera la productivité et les revenus des ménages en transformant durablement le secteur de l’agriculture à petite échelle et en augmentant la participation des agriculteurs aux chaînes de valeur orientées vers le marché et intelligentes face au climat. Il fournira une assistance technique, des subventions de contrepartie et des investissements dans les infrastructures aux groupes de production agricole (APG), aux micro-entreprises rurales et aux entreprises chefs de file de la chaîne de valeur qui peuvent profiter d’un meilleur accès aux actifs et aux opportunités pour la production agricole et les projets générateurs de revenus. Cinquante pour cent des bénéficiaires seront des femmes et au moins 30 pour cent seront des jeunes.
L’agriculture est à la base des stratégies de croissance économique, de sécurité alimentaire et de réduction de la pauvreté du Zimbabwe. Il y a dix ans, le secteur représentait environ 20 pour cent du produit intérieur brut (PIB) du pays, mais ce chiffre est depuis tombé à environ 10 pour cent ces dernières années, 70 pour cent de la population dépendant de l’agriculture pour leur subsistance. Les petits agriculteurs jouent un rôle essentiel dans le secteur, car ils possèdent la majorité des terres agricoles, malheureusement, les sécheresses fréquentes, les précipitations faibles et irrégulières, les inondations intermittentes et la pandémie actuelle de COVID-19 ont affecté la productivité. Cela a exposé des millions de personnes à la pauvreté, à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, faisant du pays un importateur net de nourriture et l’un des 10 pays les plus fragiles au monde.
Le gouvernement du Zimbabwe a mis en œuvre plusieurs projets de développement pour revitaliser l’économie, mais il reste encore beaucoup à faire pour stimuler le secteur agricole et fournir des moyens de subsistance durables aux populations pauvres et vulnérables des zones rurales.
