Economie

Le blé russe remplace le blé français en Algérie

Des sources gouvernementales algériennes ont déclaré que quatre sociétés géantes russes et ukrainiennes sont entrées dans l’arène de la concurrence pour fournir du blé à l’Algérie, après que des modifications aient été apportées au cahier des conditions d’importation des céréales, les sources ont souligné que cette décision s’inscrivait dans le cadre d’une tendance à exclure les fournisseurs français et à réduire le pourcentage qu’ils contrôlent sur le marché national des céréales, car sur instruction des autorités supérieures du pays, il a été décidé de modifier le cahier des charges d’importation des céréales de manière à s’ouvrir aux marchés d’Europe de l’Est et à se débarrasser de la domination et du monopole français…

Ces sources ont indiqué que les modifications du cahier des charges ont permis l’adhésion de quatre sociétés russes à la liste des institutions fournisseurs, dans ce contexte, il a été signalé qu’un comité spécialisé dans les négociations avec les partenaires russes et ukrainiens a été lancé il y a deux jours afin d’importer des quantités importantes de blé tendre, en application des nouveaux amendements inclus dans le nouveau cahier des charges, et ce sont les modifications qui élimineront progressivement le blé français du marché national, qui en contrôlait 66% des parts avant de décliner.  

Ces sources ont également souligné que les récentes modifications apportées au cahier des charges fixaient plusieurs pourcentages dans le choix du type de blé tendre à importer, qui est devenu compris entre (1 et 5 pour cent) au lieu de se fier à un pour cent tel qu’appliqué dans l’ancien cahier des charges, qui donnait une plus grande opportunité aux partenaires français de remporter des marchés avec un volume d’approvisionnement allant jusqu’à ou plus de 7 millions de tonnes, la nouvelle tendance adoptée par l’Algérie en changeant et en élargissant le ratio, tout en limitant la disponibilité de ( protéines) dans le blé à 125 pour cent, ouvrant la porte à la concurrence de plusieurs fournisseurs étrangers, la Russie en tête, au motif que leur produit correspond aux changements apportés par le nouveau cahier des charges.

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