Le président congolais, Félix Tshisekedi, a chargé le ministre des Mines de suspendre l’octroi des permis d’exploitation minière ou de carrière, ainsi que les transferts et baux de droits miniers jusqu’à ce que le nettoyage complet et urgent du registre minier ait eu lieu, au cours d’une visioconférence présidée par lui, à Kinshasa, le porte-parole du gouvernement Patrick Moya Katembwe a déclaré que le chef de l’Etat congolais a souligné la nécessité d’œuvrer à la rationalisation de la gestion du secteur minier afin de lutter contre la fraude dans le domaine des minerais et de mettre fin à toutes les formes de gaspillage des richesses minérales par certains acteurs et agents d’intérêt public impliqués dans la gestion du droit minier.
Le Président Tshisekedi a également demandé au Ministre des Minéraux d’engager des procédures de retrait des droits miniers et/ou des autorisations d’exploitation permanente des carrières après manquement aux obligations administratives et sociales prévues à l’article 286 de la loi minière et d’effectuer, avec son collègue en charge du Trésor de l’Etat, un contrôle systématique des actifs miniers des sociétés exploitant les minerais enregistrées auprès du Trésor de l’Etat, dans le même contexte, le Président a également demandé au Ministre de continuer à définir les zones de recherche dans lesquelles se déroulent les activités minières illégales et de lancer les travaux du comité chargé d’identifier toutes les sociétés minières qui sont censées avoir cédé à l’Etat congolais 10 pour cent de leur capital social au moment de la conversion des permis de recherche en permis Exploitation conformément à l’article 71 du chapitre 2 de la loi sur les minéraux et autres. Il a également chargé l’Inspection Générale des Finances de renforcer la surveillance du secteur minier en général.
Il est rapporté qu’une commission d’enquête réunissant des élus locaux de la province du Sud-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo, a déposé de graves plaintes contre des mineurs chinois, accusés de fraude et de dommages aux écosystèmes.